Le "Red Lion"

Une ombre imposante se déplace sûrement au beau milieu des quais, et des navires du port. La nuit est plutôt calme, Duncan a mis le capuchon de sa cape et l’on ne distingue donc pas son visage. Son épée sertie tombante, comme son médaillon en forme de croix autour du cou. Ses bottes noires, et les contour dorés de son armure brillent.

On distingue sa mâchoire et le bas de son visage toujours aussi barbus et aussi rude. Il se dirige d’un pas lourd vers une petite taverne en bord de mer, juste à côté du port. Il s’arrête un moment sur le quai regardant la Lune presque pleine. La fumé blanchâtre reflétant la fraîcheur de cette nuit s’enfuit de sa bouche, puis il continue vers ce petit bâtiment duquel s’échappe de la lumière à travers les petits vitraux de celui-ci.

Il arrive devant l’établissement : le « Red Lion » , il ouvre la porte en bois modeste, puis se retrouve plongé dans une ambiance très chahutante. Cependant, à son arrivé toutes les personnes présente ici s’arrêtèrent de parler, ou et de se battre, et le regardèrent entrer dans la salle pendant quelques secondes, jusqu’à ce que Duncan arrive à proximité du comptoir. Il appelle le barman, un homme à la bedaine bien portante, puis lui dit :

« Une bière ! »

Il lui apporta immédiatement ce qu’il venait de lui demander sans poser de questions. Puis bloqua devant lui.

« C’est lequel alors ? » lui chuchota Duncan sans que personne ne s’en aperçoive.

Le barman lui désigna un homme louche, assez costaud qui se battait avec quelqu’un d’autre en ce moment même, et qui par ailleurs, était très ennuyeux à ne faire que de crier.

« Conscient de son état ? » Continuait-il à chuchoter.

L’homme bien portant lui fît signe de tête que non. Sur ce, Duncan bût d’une traite sa chope de bière, puis se dirigea vers le porte de sortie, il l’ouvrit, et vit deux gardes en patrouille derrière celle-ci, il leur fit signe de venir et exécutèrent d’une manière très solennel, il leur chuchota quelques mots, et ils partirent dans une rue plus loin.

Il ré entra dans la taverne, puis s’approcha du nerveux que lui avait indiqué le barman. Il s’arrêta quand il vit un homme vêtu comme un guerrier plus petit que lui se fixer devant lui. Il rigola un moment, en se moquant de Duncan, et en le menaçant sil ne voulait pas dégager sur le champ.
Il baissa son capuchon révélant son visage à tout le monde. Puis regarda l’homme d’un air très mauvais.

« Je ne suis le bras de Dieu, et vous êtes le démon, condamné à retourner en Enfer avec les votre, me voila purificateur de vôtre âme, si tout du moins vous en avez une… »

L’homme s’énerva en face de lui, puis essaya de le cogner, seulement en un mouvement Duncan eut dégainé son épée et tué le loup garou nouvellement mordu qui n’avait pas encore conscience de son état, en l’empalant de sa lame dans le ventre. Un filet de sang dégoulina de sa bouche, puis le corps s’avachi au sol.

Il fît signe à deux hommes fort dont le barman de le porter et de le jeter dans la mer. Ce qu’ils firent.

Après cela, il regarda le reste de l’assistance qui ne disait rien. Rengaina son épée, puis cria :

« Tourné gratuite pour tout le monde !! »

[ HJ- Je peux j'espère ? ]

Elva s'était quasiment endormie sur sa table. Ce soir était un soir d'été, comme tant d'autres. Mis à part que la pleine lune approchait, et qu'elle se sentait lasse. N'ayant rien de spécial à faire, la jeune fille avait décidé d'aller s'offrir un coup à boire dans un établissement qu'on appellait "Red Lion". Les verres d'alcool offerts par le barman et les clients, à qui elle plaisait beaucoup, furent enchainés sans modération. Puis, la musique de fond et le brouaha des conversation eurent bientot raison d'elle. La tête sur son bras, elle somnolait, telle une parfaite ivrogne.

Ses longs cheveux relevés négligement sur sa nuque, ses grands yeux verts clos et son visage d'ange faisait se demander à plusieurs personnes ce que diable elle pouvait bien faire ici. Vêtue d'un short de cuir, de bottes et d'un chemisier blanc, apparament sans armes, Elva ne passait pas inapercue. Pourtant, elle était tout sauf désarmée : Une dague d'argent était cachée dans chacune de ses hautes bottes noires, à portée de main.

Ignorant les regards des curieux et les avances des ivrognes, elle ne bougeait pas, savourant ces quelques minutes de sommeil. Elle entendit au loin la porte de l'établissement s'ouvrir. Alors, les conversation s'arrêtèrent brusquement. Intriguée, Elva sortit de son demi sommeil, cligna des yeux et releva la tête. Un homme à la carrure imposante s'avançait vers le comptoir. Son visage était caché par la capuche de sa cape, mais il semblait barbu. Il était vêtu de bottes noires et d'une armure. Elva remarqua alors un médaillon en forme de croix autour de son cou. Ses yeux s'agrandirent : Elle avait entendu parler de l'Ordre de l'Aube. Et aujourd'hui n'était pas le jour où elle avait envie de rencontrer un de ses membres ...

- Une bière ! dit-il.

Elva se tassa sur sa chaise et attendit la suite des évenements. Le barman apporta la bière et s'approcha. L'homme lui parla à voix basse et le barman lui désigna quelqu'un, Elva ne vit pas qui. L'homme but alors sa bière d'une traite, se leva et se dirigea vers la porte. La Lycan crut qu'il allait partir, mais non. Il revint et s'approcha d'un homme qui se battait. Alors, l'inconnu abaissa sa capuche et lança :

- Je ne suis le bras de Dieu, et vous êtes le démon, condamné à retourner en Enfer avec les votre, me voila purificateur de vôtre âme, si tout du moins vous en avez une …

L'autre homme s'énerva. Bien mal lui en prit. Quelques secondes plus tard, il avait une épée en travers de ventre. Deux hommes entrèrent et emportèrent le corps. C'est alors que Elva reconnu la victime. C'était un tout jeune garçon nommé Evans, qui avait été récement mordu par un lycan. Elva lui avait parlé à l'occasion et l'avait trouvé arrogant. Dans tout les cas, cet homme traquait et tuait les loups- garou ...

Un silence de mort régnait dans l'établissement. Puis, l'homme paya une tournée générale, ce qui ramena l'ambiance de départ. Elva ne toucha pas à la bierre qu'on lui apporta. Elle fixait l'homme. Quel droit avait-il de décimer les siens ? Surtout devant tout un groupe, comme pour montrer sa supériorité. Elle balaya la salle du regarde et retroussa légèrement ses lèvres. Puis, elle fixa de nouveau l'homme des yeux verts éclatants. Elle en aurait bien fait son casse-croûte ...