Sence Hope

Nom ::
Hope

Prénom ::
Sence

Âge ::
30 ans

Groupe ::
Membre de l'Aube (Gardien si possible)

Apparence physique ::
Sence n’est pas énorme ou pourvu d’une stature de dieu, bien qu’il soit plus grand qu’un homme de taille moyenne. Il a de larges épaules, ainsi qu’une carrure quelque peu imposante. Ce qu’il y a de plus expressif chez lui, c’est son regard, qui reflète chacune de ses émotions. D’ailleurs, il a les yeux rouges, et c’est probablement la première chose que les gens remarquent chez lui. Il est né comme cela, probablement quelque chose dans sa génétique qui cloche. Cela lui importe peu, bien qu’il se fasse souvent prendre pour un monstre, ce qui n’est évidemment pas le cas. D’ailleurs, il a un peu assez pâle, puisqu’il ne dort pas beaucoup. Par ce fait même, il n’est pas rare de le voir cerné, ou même de l’entendre fréquemment bailler. Deviner son âge est plutôt difficile, avec ses traits impassibles. Pour couvrir son visage de forme plutôt ronde, il possède des cheveux noirs comme l’ébène, qui finissent au début de son dos. À part de cela, Sence a une démarche plutôt crispée, et une voix grave digne de tout homme. Côté vestimentaire, l’homme porte à peu près toujours les mêmes choses : un long manteau noir plutôt épais qui le protège contre le froid, une discrète chemise rouge qu’il laisse tomber par dessus ses pantalons noirs. De simples bottes de couleur brun foncé qui complète le tout.


Psychologie ::
Sence est une personne calme et posée, voire extrêmement pensive. Quelque chose qu’il ne retient pas de ses parents, puisque ceux-ci étaient tout son contraire. Non, cela, il le retient de sa grand-mère maternelle, connue pour son infinité sagesse. C’est d’ailleurs bien le seul trait qu’il retient de la famille du côté de sa mère. Il a cependant hérité du bon cœur de son père, celui d’un homme courageux prêt à mourir pour ce qu’il croit. Et puis de toute façon, il aime mieux sacrifier sa vie pour quelqu’un qu’il aime que de vivre dans le remords et dans la tristesse. Sinon, l’homme semble toujours perdu dans son monde, dans ses songes. D’ailleurs, il y est si souvent que la plupart du temps il doit se concentrer pour écouter correctement le monde qu’y lui parle. Mais c’est aussi un personnage terre-à-terre, qui ne se fait pas de grandes illusions ou d’idées de grandeurs. Il est satisfait avec ce qu’il est, et ne rêve pas de plus. Au premier abord avec les gens il peut sembler froid, puisqu’il ne laisse pas paraître grandes émotions. Mais, lorsqu’il aime, c’est sincère, autant pour une amitié que pour un vrai amour. Il ne laisserait jamais personne tomber. Il ne croit pas en beaucoup de monde, et il a besoin de se faire une idée précise d’une personne avant de la connaître. Sence ne se fâche pas facilement, mais lorsque c’est le cas, il ne semble plus avoir aucun contrôle de lui-même.

Antécédent ::
Sence ne porte pas d’extraordinaire histoire, peuplé de fardeaux et de meurtres. D’ailleurs, s’il en avait eu une comme cette précédente, probablement aurait-il été radicalement différent, d’un homme calme à une bête sanguinaire dépourvue de cœur. Mais ce n’est pas le cas, heureusement.

Sence naquit dans un petit village non loin de New Born. En effet, sa mère, alors enceinte de lui, avait insisté pour aller voire sa cousine malade. Elle y resta quelque temps, en attendant que le mauvais temps passe puisqu’on ne peut traîner un nouveau né sous un orage. Son père fut content de voir son fils, quoique déçu de ne pas avoir assisté à l’accouchement. Ce précédent faisait partit des membres de l’aube, mais n’en fit que très rarement mention pendant l’enfance de Sence, attendant le bon moment pour lui expliquer. Ses parents étaient assez aisés, et le jeune garçon ne manqua jamais de rien. D’ailleurs, ils n’avaient pas de problème avec leur garçon, car Sence était un enfant calme, poli et discret. D’ailleurs, il était probablement trop intelligent pour commencer un conflit, ou du moins être en désaccord avec quelqu’un. Ce caractère était quelque peu étrange, puisqu’il avait des parents frivoles, courailleux, joueurs, et tenant plus que tout à leur honneur. Mais qui sait pourquoi, Sence n’a jamais été comme eux. Il a toujours été terne et, comme lui disait souvent sa mère « sans but précis dans la vie ».

Mais ces dernières paroles étaient fausses. Depuis une certaine nuit, il avait un but dans la vie, un seul, et qu’il convoitait plus que tout au monde. Tout avait commencé une froide nuit d’hiver, où ses parents l’avaient envoyé récolter des nouvelles de leur petite voisine, qui était très malade. Il s’était donc exécuté, et avait traversé la froide rue qui les séparait, pour venir toquer à leur porte. La mère répondue, une grande femme avec de larges épaules et un visage rappelant celui d’un bébé. Elle semblait contente de le voir, et plutôt touchée que celui-ci vienne prendre des nouvelles de sa fille. Elle lui expliqua calmement que sa fille allait beaucoup mieux, qu’elle serait probablement sortit de sa torpeur d’ici peu. Cependant, la femme lui dit aussi une de ses inquiétudes, que depuis quelques nuits, son mari semblait étrange, et qu’il ne venait plus dormir chez elle. Sence ne fut pas vraiment chamboulé, puisqu’après tout, cela ne le concernait aucunement. Il n’en ressentit pas non plus le besoin d’informer ses parents sur ce détail. Une semaine plus tard, le jeune garçon revint chez la dame. Il cogna quelques fois, mais il n’eut aucune réponse. Il décida d’entrer après quelques minutes d’hésitation. La demeure ressemblait à une maison hantée : à peu près tous les meubles avaient été détruits au fracassé contre le mur. Accéder à l’escalier fut une lourde tache, qu’il réussit tant bien que mal à accomplir. À l’étage supérieur, il put enfin distinguer un son : un grognement. La première pensée qui lui traversa fut simplement : « une bête serait-elle entrée ici ? ». Il n’eut pas à avancer pour connaître la cause. Sortant de la chambre de la petite fille se trouvait ce qui ressemblait à un loup… Excepté qu’il se tient sur deux pattes comme un humain, qu’il soit bien plus grand, et que sa mâchoire faisait dix fois plus peur.

À cet instant précis, une seule idée lui parcourut l’esprit : fuir. Il recula doucement, aucun mouvement brusque, comme avec un loup normal. Mais la bête s’approcha elle aussi doucement, son regard injecté de sang qui ne s’enlevait jamais de Sence. Alors, il ne lui restait plus qu’un seul moyen : courir. Mais les animaux sont bien plus vite que les hommes, et spécialement celle-ci. Il le rattrapa facilement, et à ce moment-là, le jeune garçon savait qu’il allait être son prochain souper. Avec un faible espoir, il réussit à s’enfermer dans la chambre de la mère, bloquant la porte avec tout ce qu’il pouvait trouver. Il pouvait entendre la bête lacérer la porte avec ses énormes pattes. Il essaya tant bien que mal de ne pas porter attention au cadavre affreusement mutilé sur le lit. Mais il le devait, car il fallait qu’il prenne les draps ensanglantés du lit pour pouvoir descendre par la fenêtre sans risquer de se briser les os. S’il n’avait pas réussi à descendre, il ne serait pas en vie aujourd’hui. Ce qui s’est passé après est très vague dans sa mémoire, il a couru le plus vite qu’il le pouvait chez lui, mais s’est arrêté à la porte en se disant que le loup allait probablement le suivre et qu’il ne devait pas mettre la vie de ses parents en danger. Alors, il parcourut des petites ruelles de villages, en espérant semer le loup. Et il réussit. Le lendemain, il apprit qu’une autre femme était morte, et, heureusement pour lui, ses parents étaient toujours vivants. On retrouva le père dans un bosquet proche du village et, taché de sang, les villageois l’accusèrent automatique. Il fut exécuté quelques jours plus tard.

Sence a par la suite raconté son expérience à ses parents. C’est à cet instant précis que le père de Sence décida de lui expliquer en profondeur ce qu’il faisait. Et, lorsque son père vit les yeux de son fils brillant d’admiration pour lui, il savait qu’il allait faire un prochain membre de l’aube. De plus, c’était la seule façon pour Sence d’accomplir ce qu’il s’était juré : il ne pouvait pas laisser personne de plus mourir sous ses yeux, il devait au moins tenter de protéger sa race. Il grandit avec cette idée. Il vivait pour cette idée. Par la suite, les Hope eurent deux autres enfants : deux jumelles. Elles avaient une bonne influence sûre Sence, et aucun autre bouleversement ne vint déranger la famille. Les deux sœurs refusèrent cependant de s’engager dans la guerre, puisqu’elles voulaient simplement vivre une vie normale, et ne souhaitaient pas mourir tôt.

Contrainte :: ///

Armement ::
Une faux de guerre

Le petit plus ::
Hmmmm… Rien

Personnalité sur l'avatar :: ...