Divertissement

La lycanthrope sortit de la forêt. Elle savoura avec délice les effluves humains qui parvinrent jusqu'à son nez. Elle avait envie de s'amuser ce soir. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pu laisser libre cours à sa haine. Son père avait été tué à cause de sa mère, une humaine. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait laissé faire ça. Mourir pour ces stupides créatures.

Elle les terrifiait dès qu'elle posait une patte en ville. Et elle adorait ça. Chaque fois qu'elle passait une nuit près des habitants, il y avait beaucoup de morts. Elle les brisait tous. Ils ne méritaient pas la vie. Des êtres si cupides et égoïstes! Elle ne faisait qu'éliminer une partie de cette gangrène, bien que celle-ci se multiplie toujours plus vite.

Quand le grand loup arriva dans le quartier marchant, elle éprouva une grande satisfaction. Elle allait pouvoir jouer un peu. N'ayant nullement peur de cette race inférieure, elle hurla à la mort pour prévenir les gens qu'elle était là. Et ainsi que le massacre allait pouvoir commencer. Une colère froide s'empara d'elle quand elle vit que personne ne se montrait. S'approchant d'une échoppe, elle défonça la porte d'un coup d'épaule et pénétra dans la pièce sombre. Laissant son flair la guider, elle se dirigea vers les chambres. Vides. Elles étaient vides. Sa fureur fut alors sans borne. Elle redescendit dans la boutique et fracassa tout ce qu'elle pouvait. Les poteries furent réduites en morceaux, les multiples miroirs brisés, les meubles éclatés. Ce fut à ce moment qu'un garde entra en courant.

Sentant cette nouvelle présence, elle se retourna et dévisagea l'intrus de ses yeux jaunes. Il semblait robuste. Peut être que pour une fois, il se défendrait un peu. Elle en avait assez de ces proies trop faciles à attraper. Sans crier gare, elle se jeta sur l'homme qui venait de dégainer son épée. Ses crocs s'étaient déjà refermés sur sa gorge. Il n'avait même pas eu le temps de lever le petit doigt. Il était mort ainsi, le cou déchiqueté.

« Bonne nuit en enfer », déclara-t-elle.

Elle décida de ressortir pour voir si elle trouvait quelqu'un. La ville semblait déserte. Son pas silencieux était rapide. Sans bruit, elle parcourut plusieurs rues à la recherche d'une victime. Nimporte laquelle. Un humain, un Chasseur de Lumière, peut lui importer. Il suffisait que sa proie soit vivante et tienne à la vie. Plus ils s'accrochaient à l'espoir qu'elle les laisse partir, plus elle s'amuser à les torturer. Les désespérés ou les suicidaires ne l'intéraissaient pas. Elle était un prédateur redoutable car elle aimait faire souffrir. Plus que le dernier souffle lui même, ce qui lui plaisait était les cris et les supplications.

Elle entendit soudain un bruit. Un enfant. Seul dans les rues à cette heure-ci. Voilà qui pourrait la divertir un moment. En quelques bonds, elle s'était cachée dans l'ombre près de lui. Le gamin ne se doutait de rien. Elle le suivit un moment avant d'apparaître enfin devant lui.

« Bonsoir. »

Quand il la vit, le petit tenta de crier. Elle lui avait déjà sauté dessus et le bailloner d'une énorme patte griffue.

« Tiens toi tranquille où ta mort sera encore plus longue à venir. »

Elle caressa le visage du gosse d'une griffe. Tétanisé, il n'osait même plus respirer. Elle rapprocha sa gueule pour renifler l'odeur de sa victime. Mais soudain, elle sentit quelque chose en elle. Plume essayait de se libérer. Elle voulait se rebeller et l'empêcher de blesser qui que ce soit. Le signal était clair. Elle s'arrêta un instant au dessus du pauvre bambin qui ne savait plus quoi faire. Elle devait renfermer cette importune au fond de sa tour. Et ne plus jamais l'en laisser sortir. Alors elle serait enfin libre d'agir à sa guise.

Baltazar se leva . Il etait assis depuis deux heures sur ce toit . Il regarda la lune :elle était de toute beauté comme toute les lunes rousses quil avait vu dans sa vie . Il entendi un cri étouffé puis un autre puis encore un autre .Sa main droite se mit a trembler . Puis les cris cesserent , cétait tant mieu , cela ne le concernait pas . Il remit son casque et descendit du toit d'un saut . Il vit une vingtaine de corps mort dans l'allée . Il continua en suivant les corps . Il ne commandait plus ces muscles . lavue du sang l'avait réveillé ....L'autre . Il vut un enfant marcher le long de la rue . Il marchait a pas rapide vers lui quand l'ombre qui etait tapis quelque part dans la ruelle se jeta sur l'enfant , lui murmura quelque chose et senfuit avec lui . Baltazar laissa couler une larme ... il remerciait cette ombre de l'avoir devancé

Elle rapprocha encore sa gueule du visage de l'enfant, ses crocs étincelants dégoulinants de bave. C'est alors qu'une douleur fulgurante la transperça. Plume! Elle avait réussi à se libérer presque entièrement. Il ne fallait pas. Elle ne pouvait pas mettre ainsi un terme à ses jeux. Il fallait qu'elle se batte. Elle se releva, folle de douleur et repoussa le gamin d'une patte. Le pauvre petit valsa jusqu'au mur où il s'écrasa.
Mais la lycanthrope ne voyait plus rien. Seule la souffrance qu'elle éprouvait la rappelait. Elle se mit à courir pour essayer d'oublier. Elle se battait avec elle-même. Ou plutôt avec sa moitié humaine : Plume. Il fallait qu'elle la repousse. Il fallait qu'elle s'en débarasse. Il fallait qu'elle la tue. A ce moment là seulement elle serait libre de ses actes. Cependant, elle ignorait comment faire. La fuite était pour l'instant le seul moyen qui se présentait à elle. Aveuglée par sa haine, elle percuta une batisse. Le mur s'effondra. Elle sortit des décombres avec difficulté. Des éclairs blancs passaient devant ses yeux. Elle hurla vers le ciel. La lune semblait la narguer. Plume allait gagner. Plume était prête à reprendre le contrôle. Elle devait étouffer la vague tentative de rebellion de l'importune. Sous la forme de loup, elle était la maîtresse. Et malgré les deux nuits précédentes où elle n'avait pu se réveiller à cause de l'absence de l'astre de la nuit, elle savait qu'elle était toujours la plus forte. Elle voulut se réfugier quelque part. Pour cela, un seul endroit : la forêt. Elle pourrait s'y reposer.

Baltazar fut sortit de ses pensée par une brique qui vint lui atterir dans la tete, il se releva difficilement et retira son casque en l'attachant a sa ceinture
que c'etait il passé? L'enfant était tremblant face a lui contre un mur.... pauvre de lui il etait terrifié... pui il entendit un hurlement dans les décombres. L'enfant partit en courant, Baltazar qui tanguait un peu entrat dans les décombre et la vit : une lycantrope devant lui, elle n'avait pas remarqué sa présence, personne ne remarquai sa présence d'ailleur....
Baltazar avança doucement dans les décombre jusqua etre a deux metre de la lycane :
"Bonsoir ....."
Il sentait que dans l'état ou elle était elle ne présentait aucun danger.
"Je ne vous veux aucun mal...je...je vais vous aider..."
Il ne mesurait pas l'absurdité de ce qu'il disait il n'etait lui non plus pas dans son etat normal il risquai sa vie maintenant.