Les gens sont bizarre[ouvert]

Kamijo était adossé contre un mur et semblait reflechir. Il etait vétu de façon très noble, un manteau noir qui tombait jusqu'à ses genoux, un magnifique manteau en soie doubler de rouge foncé accroché à celui-ci une rose rouge, un pantalon assez large en cuir noir mais qui le mettait particulièrement en valeur et enfin une chemise blanche legerement ouverte en haut laissant voir la magnifique blancheur de sa peau et aussi le pendentif finement ouvragée. Il semblait calme, un vrai éphèbe une magnifique statue dont personne ne pouvait rechigner la beauté. Ses doigts etaient posés sur ses tempes, il reflechissait à la suite des évenements. Ils étaient partis depuis maintenant trois ans du Japon, ils étaient arrivés à New Born où la guerre était bien presente et là maintenant, Kamijo savait que Akatsuki n'était pas en sécurité, bien sur il etait assez grand pour se defendre mais si jamais il arrivait quelque chose à son frère alors... Il ne se maitriserait plus.... Il ne laisserait pas encore son frère payer à sa place. Il se redressa à cette pensée et regarda son frère qui etait assis sur une marche dans une position tout aussi noble. Il sourit et regarda les extremité de la rue baigné par le soleil, ils étaient coincés ici jusqu'à la tombée de la nuit, ils s'étaient arretés ici pour reprendre leur souffles ils avaient courut pour echapper à un chasseur de lumière du genre extrémiste, cela avaient inquietés les deux frères, et les avaient navrés tout autant. Il se retourna vers son frère en riant légerement et finit par dire d'une voix tout à fait calme et d'une douceur absolument fabuleuse.

Je crois que nous sommes coincés jusqu'a ce soir, Akatsuki....

Son frère s'était lever, il s'approcha de lui et posa son front contre celui de son frère, l'impression de miroir etait tout à fait fabuleuse, la seule chose qui les différenciait réellement etait les vetements et la coupe de cheveux, ceux de Kamijo etait toujours detacher donnant une impression de noblesse laisser au naturel tandis que son frère travaillait sa noblesse bien qu'il n'ai jamais eut besoin de le faire. Les deux jumeaux etaient très proches, personne ne pouvait ne serait-ce qu'imaginer le lien inaltérable qui unissait les deux frères. Un bruit vint de derrière, Kamijo se retourna avec une rapidité deconcertante, passa imperceptiblement devant son frère, la main sur la garde de son épée, il était au aguets, finalement un chat sorti d'une poubelle, il prit sa tête dans une main et explosa d'un rire leger et enchanteur. Il se retourna vers son frère. Qui semblait penser qu'il devrait arreter de s'inquièter. Il posa sa main sur l'épaule de son frère et dit d'une voix légerement amusée.

Oui je sais je ne devrais pas m'inquièter comme ça. Mais je m'en voudrais si il t'arrivait encore quelque chose.

Il regarda à droite et à gauche avec un regard d'ironie tout a fait humouristique, ils étaient coincés, mais vu l'etroitesse de la rue ils n'avaient pas grand chose à craindre. Il dit alors en s'asseyant sur la marche derrière son frère.

Bien que faisons-nous maintenant? Tu as prévu quelques chose? Si j'avais su j'aurais emporter l'échequier de la famille......

Il ferma les yeux et respira un bon coup et se rendit compte à quel point l'odeur environante etait pestilenciel mais il ne pouvait pas bouger de cette ruelle donc il ne fallait pas s'en plaindre et s'en contenter après tout ce n'etait pas une fosse un purin non plus.

Alors que son frère se tenait debout, adossé au mur, Akatsuki s'était assit sur une marche à proximité avec un grand soupir. Les jumeaux avaient été poursuivis par un chasseur de lumière et plutôt que de chercher à s'en débarasser, ce qu'il aurait eu aucun mal à faire, étant deux, ils avaient préférés fuir pour ne pas attirer l'attention sur eux.
Si d'autre chasseur de lumière venaient à découvrir qu'ils étaient ici, les deux frères risquaient fortement d'avoir de gros ennuis.
Akatsuki sourient à cette pensée. Bien que répugnant la guerre, il n'aurait pas rechigné sur un peu d'action pour combler son ennui.
Le menton posé sur sa main gantée, il observait le mur de l'autre côté de la ruelle sans réellement le voir.
Il ne bougeait pas d'un cemtimètre. Tout son corps était figé, seuls ses cheveux rattachés de façon désordonnée et pourtant d'une élégance à couper le soufle voletaient au vent. Quelques mèches tombianet sur son visage, lui obstruant la vue. Il les dégagea d'un revers gracieux de la main, et tourna la tête vers son frère, qui réfléchissait toujours; Un léger sourire s'étira sur les lèvres d'Akatsuki. Celui-ci portait une tenue tout aussi noble que celle de son frère, à ceci près qu'il portait une chemise rouge foncée légèrement entrouverte et une veste noire lui tombant jusqu'au cheville, ainsi qu'un identique pantalon de cuir.
Akatsuki se leva avec la souplesse et la grace d'un chat. Son frère s'approche de lui et posa son front contre le sien.
Les jumeaux se regardèrent un moment, avant que Kamijo ne prenne la parole. Akatsuki lui sourit.

-Je crois que oui, en effet, nous sommes coincé ici! Ce n'est pas vraiment le lieu parfait pour se cacher, mais si nous sortons, nous risquons de retrouver ce chasseur de lumière...

Les deux frères se turent un instant, profitant de ce lien silencieux et innébranlable qui les unissait.
C'est alors qu'un bruit se fit entendre. Instinctivement, Kamijo s'était légèrement porté devant son frère, comme pour le protéger.
Akatsuki, quant à lui, s'était déjà baissé pour sortir un poignard de sa botte et avait eu le temps de se relever, près à tirer. Son mouvement avait été si rapide et si flou que l'on eut l'impression qu'il avait toujours tenu ce poignard dans sa main.
Aussi fut-il très étonné lorsque ce fut un chat qui sortit de derrière une poubelle et ils éclatèrent tous les deux de rire.
Kamijo se retourna vers son frère qui lui lança un regard moqueur et déconcerté.

Oui je sais je ne devrais pas m'inquièter comme ça. Mais je m'en voudrais si il t'arrivait encore quelque chose.

Akatsuki posa les mains sur ses hanches, l'air faussement couroucé.

-Dites-donc Môssieur le graaaaand chevalier protecteur!!! Dois-je te rappeler que je suis parfaitement capable de me défendre? Et j'ai peut-être moi aussi mon mot à dire!! S'il t'arrivait quoi que ce soit, je m'en voudrais tant qu'il me serait impossible de vivre!

Akatsuki fit un clin d'euil complice à son frère. La protection de l'autre était devenu une obcession pour chacun des jumeaux. Il ne se passait pas une seconde sans que l'un ne pense pa sà l'autre. Ils étaient constamment sur leur garde, prèt à se jeter devant l'autre pour le protéger. Que ce soit pour Akatsuki ou Kamijo, la protection de son frère passait avait toute choses.
Kamijo vint s'assoir derrière son frère, et celui-ci se rassit à son tour, posant sa tête sur les genoux de son frère, mettant sa tête en arrière si bien qu'il pouvait voir le visage de son frère à l'envers.

Bien que faisons-nous maintenant? Tu as prévu quelques chose? Si j'avais su j'aurais emporter l'échequier de la famille......
-Hum...j'avoue que je n'y ai pas vraiment pensé...on risque de ne pas avoir grand chose à faire d'ici quelques heures!

Akatsuki sortit de sa poche un jeu de Tarot qu'il tendit à son frère.

-C'est sûrement plus facile à transporter qu'un jeu d'échecs comme le notre, tu ne crois pas? Ca te dis?

Akatsuki sourit à nouveau à son frère. Quelle idée de vouloir emmener un jeu d'échec! Ca prend bien trop de place!
Décidémment, Kamijo avait beau être l'ainé, il avait bien besoin de son frère!!
Akatsuki remarqua l'expression dégoutté de son frère et devina ce qui le dérangeait.

-Oui, je sais à quoi tu penses. Ca sent vraiment mauvais ici!! On dirait qu'ils ont fait de l'engrais avec des cadavres humains!!

Akatsuki baissa la tête et fixa à nouveau le mur en face de lui. Un mur tâché de tant de substance que l'on ne pouvait déterminer leur origine. Certaines étaient peut-être...du sang, des preuves muettes d'un meurtre ignoble commit auparavant, ou simplement d'un poulet que l'on aurait égorgé pour un repas...

Plume s’était réveillée quelques instants plus tôt. Elle avait passé la nuit à errer dans les bois sous sa forme de loup, songeant à Joshua qu’elle n’avait pas revu depuis leurs aveux. Elle s’était endormie à l’aube dans les sous bois, s’étant condamnée à l’exil en tuant son père adoptif. A son réveil, elle avait constaté l’ampleur des dégâts sur sa robe qui supportait de moins en moins les transformations. Un petit point d’eau lui avait permis de nettoyer la terre qui maculait sa chevelure.

Désormais, elle s’enfonçait dans les ruelles de New Born, silhouette en partie dénudée à cause des loques qui ne parvenaient à lui couvrir tout le corps. Plusieurs hommes l’avaient arrêtée en la voyant seule et si peu couverte. Elle les avait tous fait fuir… Technique très simple : elle leur plaquait sa lame sous la gorge, les fixait de ses yeux jaunes dérangeants puis émettait un grognement rauque du plus profond de sa gorge. Ils partaient en courant sans demander leur reste.

Elle rabattit une mèche de cheveux ébène derrière son oreille. Plusieurs jours qu’elle n’en avait pas pris soin, ils commençaient à s’échapper dans tous les sens. Elle soupira avant de passer une main sur son ventre nu. Elle avait faim. La nuit précédente, elle s’était interdit de chasser pour ne pas finir recouverte de sang. Cela lui répugnait, mais elle allait devoir voler.

Elle aperçut une échoppe recouverte de produits très alléchants. Discrètement, elle s’en approcha pour se retrouver devant ce qu’elle crut un rêve. De la viande à profusion ! Elle détailla un instant le tout, sous l’œil soupçonneux des marchands. Puis faisant mine de repartir, elle recula de quelques pas avant de se retourner, d’attraper le premier morceau qui lui tombait sous la main et de repartir en courant. Elle entendit le bruit d’une course derrière elle. Un des hommes la poursuivait… Aucun souci, elle était imbattable à la course.

Mais soudain, elle entendit des aboiements. Ils avaient un chien ! Voila qui compliquait un peu les choses. Sourde à toutes les imprécations qu’on lui lançait, elle allongea sa foulée, le molosse sur ses talons. Une ruelle fut son refuge. Elle se jeta à l’intérieur puis se retourna pour faire face à l’animal qui arrivait. Le chien d’attaque était énorme. Il s’apprêtait à se jeter sur elle d’un air furieux, ayant toutefois ralentit un peu face à ce changement de comportement. Quand il croisa son regard, il se stoppa net, aboya un peu mais d’un air déjà moins décidé.

Elle s’était accroupie, ayant posé une main sur le sol tandis que de l’autre elle retenait un morceau de tissu qui menaçait de dévoiler sa poitrine. Quand elle eut établi un contact visuel avec le molosse, elle grogna de nouveau. Très pratique cette petite astuce. Quand l’animal disparut sans demander son reste, elle se releva, se préparant à accueillir le marchand. Il tourna à l’angle de la rue une seconde plus tard, grommelant :

« Je ne sais pas ce que vous avez fait à mon chien, mais ça ne suffira pas à … »

Il s’arrêta. Devant lui, se tenait une demoiselle aux yeux jaunes. Ses longs cheveux noirs retombaient en cascade sur ses épaules, l’habillant autant que ne le pouvait les loques qu’elle portait. Elle n’était pas armée, mais semblait d’autant plus redoutable. Sans un mot, elle s’approcha de lui, jusqu’à se retrouver collée à lui. Elle attrapa ses cheveux, lui tirant la tête en arrière afin de murmurer à son oreille d’une voix bien trop rauque pour être humaine

« Si j’étais toi, je partirai d’ici avant de ne réveiller un peu plus mon appétit. J’ai faim. »

Elle le repoussa alors, le faisant tomber sur le derrière. Il se releva rapidement avant de se hâter de retourner à l’échoppe. Pour un morceau de viande, on n’allait pas en faire toute une histoire tout de même, il y en avait plein d’autres à la boutique, non ce n’était vraiment pas grave.

Plume ramassa la viande crue qu’elle avait laissé tomber. Après un nettoyage d’un revers de main, elle la porta à ses lèvres pour mordre dedans. La nourriture lui fit du bien, comblant son estomac. Elle se retourna pour repartir quand elle se rendit compte que deux hommes se tenaient dans la ruelle. Ils avaient probablement assisté à toute la confrontation, ce qui était fort fâcheux pour elle.

Elle se redressa de toute sa hauteur, déjà impressionnante en elle-même étant donnée sa haute taille puis les toisa. Son regard ocre les détailla l’un après l’autre en silence. Leur peau étonnamment claire lui rappela celle de son aimé. Mais il n’était point temps de penser à lui.

Un problème plus urgent se présentait à elle. Allait-elle devoir les éliminer ?

Sa main droite pendait déjà à côté de sa cuisse, près de la dague cachée sous le tissu. Au moindre geste suspect, elle attaquerait.

[HRP] *Bénit le jour où elle a commencé à enregistrer tous ses rp sur son pc*[/HRP]